Les clubs de jazz à Paris

J'ouvre ce sujet pour évoquer ici les clubs de jazz parisiens.
Vous pouvez dans ce topic donner votre point de vue sur les différents clubs, leurs points forts et leurs points faibles, vos préférences, etc.

Et j'ouvre la danse avec "Le Duc des Lombards", club très célèbre fondé en 1984 et situé 42 rue des Lombards dans le 1er arrondissement de Paris.

   

Je recommande ce club aux amateurs de jazz, car c'est vraiment un incontournable des clubs parisiens.
Tout d'abord, il se situe dans un quartier très animé et très sympa, tout près de la Seine, de l'île de la Cité et des rues piétonnières de Châtelet.

Le club en lui-même a de nombreux atouts, à commencer par une acoustique de qualité (il a été rénové en 2008) et une programmation très intéressante, puisque les jazzmen qui y jouent sont en général assez réputés. Le prix est un peu cher, cependant (autour de 20€ le billet).

Enfin, l'ambiance est très agréable et assez "sophistiquée" : point de pierre apparente ici façon "caveau de la huchette" (qui a son charme), le genre est tout à fait différent mais vraiment sympa.

Bref, n'hésitez pas !

Je vais maintenant évoquer le club de jazz probablement le plus mythique de Paris, le Caveau de la huchette, situé 5 rue de la huchette.
Ce club a été ouvert en 1948 et des jazzmen comme Lionel Hampton, Count Basie, Sidney Bechet ou encore Art Blakey y ont joué.



Ce club est mythique de par son histoire liée au jazz mais également de par son histoire en général.
Situé tout près de l'île de la Cité, la cave est particulièrement ancienne. Pendant la Révolution, elle abritait les clubs des Cordeliers et des Montagnards et des personnages comme Danton, Marat, Saint-Just ou encore Robespierre la fréquentaient. De nombreux jugements y ont été rendus. Le caveau comprend d'ailleurs une série de pièces souterraines qui ont fait office de Tribunal, de prison et enfin de salle d'exécutions.

On est donc dans un cadre tout à fait hors du commun, chargé d'histoire.

Mais rassurez-vous, cette sombre histoire ne pèse pas sur les lieux, tant ceux-ci sont désormais entièrement voués au jazz !
Car ce qui caractérise ce club, c'est une ambiance vraiment exceptionnelle. Dans un club comme "Le Duc des Lombards", on écoute le jazz, et en dehors de la musique, on entendrait une mouche voler... On évite de parler, et si on parle, c'est à voix basse. Au caveau de la huchette, c'est diamétralement le contraire !
Au caveau, ça parle fort, ça danse fort, ça joue fort ! L'ambiance est vraiment unique, typique des clubs de jazz des années 40-50.

Pour terminer, l'acoustique est également particulière (due à la configuration des lieux), mais très bonne, et les tarifs sont abordables (13€ en semaine, 15€ le week-end), mais tout cela est vraiment secondaire tant le cadre est exceptionnel. A faire absolument !

Je vais vous parler du "Petit Journal Saint Michel" (à ne pas confondre avec le "Petit Journal Montparnasse"), club de jazz créé en 1971 et situé juste à côté du Luxembourg.



Ce club présente une configuration qui rappelle un peu celle du caveau de la huchette (en moins ancien) puisque là aussi, il faut descendre à la cave pour écouter les jazzmen ! Il en résulte une ambiance et une acoustique tout à fait agréable.

Bien que pouvant accueillir environ 80 personnes, on s'y sent vraiment à l'étroit, sentiment qui n'est pas du tout désagréable car cela participe à l'ambiance en plus d'immerger réellement le spectateur dans la musique.

Ce club tout à fait abordable accueille plus des jazzmen confirmés que des jeunes pousses et constitue vraiment une "valeur sûre" susceptible de plaire à toutes les différentes sortes d'amateur de jazz.

Moins connu, je signalerai pour ma part le Swan bar, près de Montparnasse, un lieu que j'ai particulièrement apprécié pour son atmosphère très "New York" des années 30 : http://www.swanbar.fr.

Sinon, pour une atmosphère plus feutrée, plus intimiste, il y a bien sûr le fameux Harry ´s bar rue Daunou. Cet endroit est parfait pour les amateurs de piano bar ou de chanteuses jazz dans le style de Diana Krall. Et les cocktails sont...pétrifiants :-).